mardi 12 février 2013

Le sphinx et l’orchidée : l'évolution prédictible


La coévolution existe dans les systèmes mutualistes, où chacun exploite l'autre. L'illustration la plus belle est celle des orchidées de Madagascar et de leurs papillons pollinisateurs. Les premières ont des tubes nectarifères de 30 cm de longueur et les seconds ont des trompes de 25 cm. L'allongement démesuré des nectaires et des trompes au cours de l'évolution est le produit de la coévolution de la longueur des nectaires des orchidées de Madagascar et des trompes des papillons pollinisateurs.

L'étoile de Madagascar (Angraecum sesquipedale) est une orchidée endémique de Madagascar, une épiphyte qui vit de l’humidité ambiante et se fixe sur un support avec très peu de substrat (arbres, rocher…). Sa couleur blanche permet d’attirer les papillons de nuit et principalement le papillon sphinx Xanthopan Morgani ‘Predicta’.

Découverte au siècle dernier, l'étoile de Madagascar  a longtemps excité l'imagination des botanistes qui s'interrogeaient sur l'incroyable éperon, long de 25 cm, qui pend sous le labelle et ne contient du nectar sucré qu'à son extrémité. La longueur du nectaire laissait présager l’existence d’un papillon possédant une trompe de la même taille. C’est la prédiction que fit Charles Darwin quand on lui présenta, en 1862, l’étoile de Madagascar, prédiction qui engendra le scepticisme chez beaucoup de scientifiques de son époque.
En 1903 la sous-espèce Xanthopan Morgani Praedicta fut décrite par Lionel Walter Rothschild (1868-1937) et Karl Jordan (1861-1959). Au repos, la trompe de ce papillon est enroulée 20 fois sur elle-même.Il fut tout naturellement appelé Predicta en hommage à Darwin qui avait prédit son existence.

dimanche 12 août 2012

Le romazava

Plat traditionnel malgache à base de viande de bœuf et de brèdes mafana.

Pour 4 personnes :
15 ml d'huile végétale
1 kg de cubes de bœuf à ragoût (préférablement dans le jarret)
1 gousse d’ail haché
1 petit oignon émincé
3 à 4 lamelles fines de gingembre frais
1 tomate fraîche concassée
sel et poivre
500 g de brèdes mafana : feuilles de plantes vertes que l’on trouve dans certaines boutiques exotiques. Vous pouvez les remplacer par du cresson, fanes de radis, épinards en branches.

Dans un fait-tout, faites chauffer l’huile à feu vif, et faites-y revenir la viande coupée en cubes.
Ajoutez l’ail hachée, l’oignon émincé, le gingembre, puis la tomate concassée.
Salez et poivrez selon votre goût et recouvrez les cubes de viandes dans l’eau.
Faites bouillir un dizaine de minutes en écumant souvent, puis baissez le feu. Placez un couvercle et laissez mijoter de 3/4 d’heure à une heure.
Ajoutez les brèdes mafana que vous avez préalablement lavé et laissez cuire encore 20 à 25 minutes.

Servir avec du riz blanc. Le romazava, dont le goût spécifique est donné par les feuilles s'accompagne de piments et d'un rougail.


jeudi 10 mai 2012

The fragrance of ylang-ylang

The fragrance of ylang-ylang is rich and deep with notes of rubber and custard, and bright with hints of jasmine and neroli. The essential oil of the flower is obtained through steam distillation of the flowers and separated into different grades according to when the distillates are obtained. The main aromatic components of ylang-ylang oil are benzyl acetate, linalool, p-cresyl methyl ether, and methyl benzoate, responsible for its characteristic odor.

The essential oil of ylang-ylang is used in aromatherapy. It is believed to relieve high blood pressure, normalize sebum secretion for skin problems, and is considered to be an aphrodisiac.



mardi 7 février 2012

Bourbon vanilla , Nossy be

In the fifteenth century, Aztecs invading from the central highlands of Mexico conquered the Totonacs, and soon developed a taste for the vanilla pods. They named the fruit "tlilxochitl", or "black flower", after the matured fruit, which shrivels and turns black shortly after it is picked. Subjugated by the Aztecs, the Totonacs paid tribute by sending vanilla fruit to the Aztec capital, Tenochtitlan.

Until the mid-19th century, Mexico was the chief producer of vanilla. In 1819, however, French entrepreneurs shipped vanilla fruits to the islands of Réunion and Mauritius in hopes of producing vanilla there. After Edmond Albius discovered how to pollinate the flowers quickly by hand, the pods began to thrive. Soon, the tropical orchids were sent from Réunion Island to the Comoros Islands and Madagascar, along with instructions for pollinating them.

The majority of the world's vanilla is the V. planifolia variety, more commonly known as Bourbon vanilla (after the former name of Réunion, Île Bourbon) or Madagascar vanilla, which is produced in Madagascar and neighboring islands in the southwestern Indian Ocean, and in Indonesia.

Good vanilla will only come from good vines and through careful production methods. Commercial vanilla production can be performed under open field and "greenhouse" operations. Both production systems share the following similarities:

  • Plant height and number of years before producing the first grains.
  • Shade necessities.
  • Amount of organic matter needed.
  • A tree or frame to grow around (Bamboo, coconut or Erythrina lanceolata).
  • Labor intensity (pollination and harvest activities).


mercredi 28 décembre 2011

Recette du foie gras parfumé à la vanille

1 foie frais de canard de 600 g
2 bâtons de vanille
sel, 15 g au kilo.
poivre, 5 g au kilo
1 terrine en terre ou porcelaine

Enlevez les nerfs des deux lobes. Séparez-les en deux. Découpez-les en tranches dans le sens de la longueur. Salez et poivrez de tous les côtés. Filmez et mettez au frais quelques heures.
Fendez les gousses de vanille en deux, avec la pointe d'un couteau prélevez les fines graines et étalez-les sur toute la partie intérieure des tranches de foie.
Mettez une première tranche dans le fond de la terrine, puis étalez les autres dessus.
Il faut bien tasser, il ne doit pas rester d'espaces vides entre les tranches et les bords. Au besoin, comblez-les avec des petits morceaux.
Mettez au four dans un bain-marie, à 200°C pendant 45mn (pour un foie de 1kg).
Après cuisson, laissez refroidir, n'enlevez pas le couvercle de la terrine, enveloppez d'un torchon et mettez au réfrigérateur.

Dégustez le foie après 4 ou 5 jours (il sera meilleur).



samedi 2 octobre 2010

Panther Chameleons

Male Panther Chameleons can grow up to 20 inches (50 cm) in length, with a typical length of around 17 inches (45 cm). Females are generally much smaller, about half the size. Male Panther Chameleons are also much more vibrantly colored than the females. Coloration varies with location, and the different color patterns of Panther Chameleons are commonly referred to as 'locales', which are named after the geographical location in which they are found. Panther Chameleons from the areas of Nosy Be, Ankify and Ambanja are typically a vibrant blue, while those from Antsiranana and Sambava are red, green or orange. The areas of Maroantsetra and Tamatave yield primarily red specimens. There are numerous other color phases, and patterns differ between and within regions. Female Panther Chameleons generally remain tan and brown with hints of pink peach or bright orange, no matter what region they are from, but there are slight differences in patterns and colors among the different color phases.



vendredi 17 septembre 2010

Le Coua Huppé

Le Coua huppé fréquente les forêts primaires ainsi que les formations boisées secondaires. Cet oiseau se nourrit principalement d'insectes mais également de petits vertébrés, de mollusques, de baies et de divers fruits. Les immatures se distinguent des adultes par la zone périophtalmique très limitée, réduite à une trace bleu terne en arrière des yeux, par le bec de couleur chair, le menton, la gorge et la poitrine gris ainsi que les plumes des parties supérieures et des ailes marquées d'une tache apicale roussâtre.


jeudi 16 septembre 2010

Le rollier terrestre à courte queue

Un rollier terrestre à courte queue, endémique à Madagascar, très rare et extrêmement difficile à approcher au Parc National de Marojejy.


Nouvel An malgache (Alahamady-be) à Tananarive

Le nouvel An malgache (Alahamady-be) à Tananarive se déroule les 3 premiers jours du 1er mois lunaire. Le nouvel an malgache est tout particulièrement fêté sur les collines des hauts plateaux et notamment à Ambohimanga, la « colline bleue », où se trouve le palais du Roi.
L'alahamady-be a ses rites basés sur les 3 règles du pardon, de la purification du corps et celle de l’esprit. Il était autrefois couplé au « Fandroana » ou rite du Bain, symbolisant cette purification.

La vie traditionnelle malgache se base sur les astres et leurs rapports à la lune. Caractérisé par le Bain Royal et le culte des Ancêtres, depuis le règne de Ralambo (1575-1610), à travers tous les lieux sacrés du centre du pays, l'Alahamady-be est synonyme d'ablution et de purification. En cette période, amis et ennemis se serrent la main, fraternité et convivialité sont les maîtres mots, différends et autres rancunes sont jetés aux oubliettes…

Colline royale d'Ambohimanga : Entrée du palais des reines


Le Maki catta (Lemur catta)

Ce lémurien est l’un des mieux connus. Le Maki catta (Lemur catta) possède une vie sociale organisée et très hiérarchisée. Le maki catta vit en petits groupes, à Madagascar, sous la domination des femelles. C’est le plus terrestre des lémuriens, passant plus de la moitié de son temps à terre.

Pour cette espèce, le contact avec les semblables est essentiel. Les membres d'un groupe se toilettent mutuellement, portent beaucoup d'intérêt aux bébés de leurs congénères, se reposent ensemble durant les fortes chaleurs de midi et dorment dans les mêmes arbres la nuit.

Les lémuriens vivant en groupe sont également très territoriaux. Défendre ses terrains de nourrissage est en effet essentiel lorsque, comme eux, l'on côtoie des bandes voisines comptant de 15 à 30 individus; ces derniers auraient tôt fait de dépouiller de ses fruits un arbre laissé sans surveillance. Et quand on sait que certains n'en produisent que tous les deux ou trois ans, la perte peut être significative.

Chez le maki catta, les odeurs constituent des messages qui jouent un rôle prépondérant dans les relations sociales. On observe souvent l'animal en train de scarifier sur son passage les branches des arbres à l'aide de l'éperon corné qu'il porte sur avant-bras. Ce faisant, il dépose également les sécrétions odorantes de la glande associée. On ne sait précisément s'il s'agit d'un marquage territorial; toujours est-il qu'il intervient plus fréquemment en période de reproduction.

 C'est également durant cette période de reproduction, en avril, que l'on assiste aux combats entre mâles pour la possession des femelles fécondables. Deux prétendants se font face, la menace suprême consistant alors à frotter l'une contre l'autre les glandes odorantes situées sur le bras et l'avant-bras. Au summum de l'excitation, les protagonistes dressent leur queue enduite de sécrétions puis la dirigent vers l'adversaire en la secouant pour en projeter les effluves. Le vainqueur est celui qui parvient à imposer les siens.


Les baleines dans la baie d'Antongil

Aux environs de Juin, les premières arrivées après un périple de 5000 km sont les femelles allaitantes suivies de leur progéniture de l’année précédente. La période d’observation s’étend alors jusqu’en Septembre. Elle est d’autant plus spectaculaire que les baleines à bosse sont les plus douées dans l’art du saut ou « breaching ». Elles ont la particularité de pouvoir sortir entièrement de l’eau, la réception se faisant dans d’impressionnantes gerbes d’écume. Les baleines peuvent être vues dans les eaux de Nosy Be, Tuléar, Fort Dauphin ou Morondava, mais deux sites majeurs sortent du lot :

La baie d'Antongil qui est une importante zone de reproduction. La Wildlife Conservation Society y collabore avec les opérateurs locaux pour optimiser les initiatives de valorisation et de protection.

Sainte Maris, où l’observation commerciale ou Whale watching est bien structuré. L’Association CétaMada y proposent un encadrement scientifique des croisières aux baleines, avec explications sur le bateau et conférences le soir.


Les baobabs

L’arbre au tronc ventru et au bois mou gorgé d’eau (on l'appelle pour cela "arbre bouteille") a une allure caractéristique. Il est généralement très massif et peut atteindre 25 m de haut et plus de 12 m de diamètre avec une couronne de branches irrégulières et dépourvues de feuilles 9 mois sur 12. C’est une des explications à son appellation « l’arbre à l’envers » car il parait avoir été retourné tête en bas.

L’écorce est fibreuse, grise et lisse, quelquefois irrégulièrement tuberculée. Elle a la particularité de pouvoir se régénérer. Le bois est mou et spongieux. Le fruit (pain de singe) du Baobab se présente sous une forme oblongue d'environ 100 mm de diamètre et 200 mm de long. Il contient des graines enrobées d'une pulpe déshydratée.

Cet arbre de croissance lente est exceptionnellement longévif, on peut rencontrer des spécimens âgés de près de 2 000 ans.

L’allée des baobabs : située sur la route de Belo sur Tsiribihina, on y trouve la plus forte concentration de baobabs (Adansonia grandidieri) à Madagascar.


La maison Zafimaniry

Les Zafimaniry ou gens de la forêt sont considérés comme les architectes - sculpteurs de Madagascar. De taille relativement importante, la maison Zafimaniry est essentiellement réalisée en bois simple ou sculpté
Les Zafimaniry décorent tous les objets domestiques en bois à l'aide de gravures géométriques appelées sokitra. Volets, piliers, portes ainsi que les meubles n'échappent pas à cette tradition, offrant des architectures uniques, étonnantes et belles.
Les les maisons sont assez grandes, à pilier central et pièce unique, tout en bois : charpente aux assemblages complexes, couverte de bambou écrasé, avec une succession verticale de madriers et de planches encastrées pour les murs, et des portes et volets finement gravés.


Le riz

"Manasa hihinam-bary!" Le malgache ne vous invite pas à "déjeuner", mais à venir partager son riz. Une nuance de taille car elle traduit la place de cette denrée non seulement dans les habitudes alimentaires, mais dans la civilisation malgache elle-même.

Le riz commence son cycle de culture dans de petits carrés appelés "tanin-ketsa" où l'on sème le paddy. Dans les plaines, les parcelles sont entourées de diguettes en terre pour maintenir l'eau à un niveau constant. En pays Betsileo par contre, on reste confondu devant le spectacle pharaonique des rizières en gradins investissant le flanc des collines les plus escarpées, plantées en courbes épousant la configuration du terrain.

Ce sont les zébus qui, excités par les enfants, piétinent la boue et la ramollissent. La rizière est alors prête à recevoir les jeunes plants de riz. Cette étape d'ensemencement est appelée revorevo par les malgaches. Le travail est dur, et minutieusement réparti entre les hommes, les femmes, et les zébus.

Puis vient le moment du repiquage, travail exclusivement féminin qui mobilise une importante main d'oeuvre. Le choix du jour est fixé par les oracles, après consultation des astres et une prière permet de souhaiter et d'espérer une récolte abondante, protégée des cyclones et autres intempéries qui ravagent Madagascar de temps à autre.

La récolte se fait à l'aide d'une petite faucille. Les gerbes sont vigoureusement frappées sur une surface dure pour dégager le paddy (riz non décortiqué) lequel, une fois séché sur de longues nattes en raphia, sera confié aux mortiers et aux pilons des femmes. Selon le temps accordé au pilonnage, le grain sera, soit d'un beau blanc, soit rose car il garde encore sa dernière enveloppe. Ce riz là est apprécié pour son arrière goût de noisette, et il est de plus en plus recherché par les connaisseurs.

Le riz ne trône pas seulement sur les tables, mais aussi dans les proverbes et autres expressions populaires. "Décortiquer le riz au clair de lune, c'est troubler le sommeil des poules", "l'amour est comme le riz: transplanté, il repousse ailleurs", "faites comme les épis de riz: se tenir droit est bien, savoir s'incliner est mieux", et nous en passons. Comment clore notre histoire de riz autrement que par notre invite initiale: Manasa hihinam-bary!

Le "vary" marque de son empreinte le quotidien. Avec le travail, les fêtes, les repas, il rythme chaque jour. Le riz représente 70% des calories quotidiennes, chaque malgache mange du riz trois fois par jour, au petit déjeuner en potage avec des légumes verts sauvages, au déjeuner accommodé avec poivre et piment chili et au souper mélangé à du poulet cuit en ragoût, ou des œufs frits, des pois, lentilles ou feuilles pillées de manioc revenues dans l'huile. Tout en les mangeant, il boit du rano-pangu qui est une eau bouillie dans laquelle infuse de la balle de riz grillée. Le riz qui est leur récolte principale a des liens profonds avec la religion et les rituels traditionnels des sociétés villageoises.A Madagascar, toutes les variétés de riz sont vendues le même prix au marché sauf le riz rouge, le vary mena qui est beaucoup plus nutritif. Chaque paysan réserve un champ pour la culture du riz rouge pour son usage familial mais les meilleurs vary mena sont réservés aux personnes âgées et aux malades pour sa propriété reconstituante.


Communauté d'Amboasarianala, Anjozorobe - Ecotourisme autochtone

Constatant que leur forêt sacrée cédait de plus en plus le pas à sa valeur économique, les villageois se sont tournés vers l’ONG Fanamby, spécialisée dans la défense de l’environnement. Un opérateur en écotourisme, Boogie Pilgrim, a été sollicité, puis une association de guides locaux et une autre, de femmes artisanes, se sont créées. En mai 2002, le site d’écotourisme Amboasarianala voyait le jour.

Le « camp » – ainsi la communauté désigne-t-elle ce site touristique co-géré par l’ONG Fanamby et l’opérateur Boogie Pilgrim, propriétaire du domaine – est aménagé dans un paysage pittoresque de tanety (collines), d’étangs et de forêts. Une boutique d’artisanat accueille d’emblée le visiteur : nattes, sacs à main en raphia et produits du terroir, miel, écrevisses, fruits. Les cultures de manioc, de maïs et de légumes composent un horizon très varié et la faune forestière, en particulier les lémuriens et les oiseaux à plumage, est d’une grande richesse.

La forêt de Daraina dans le Nord-Est de l’île (District de Vohémar) ; celle d’Anjozorobe dans le centre, à une heure au nord d’Antananarivo, la capitale, et celle de Kirindy au cœur du Menabe dans le Moyen-Ouest (au nord de Morondava) constituent un milieu écologique unique, en raison de son importante biodiversité et son fort taux d’endémisme régional : le lémurien à couronne dorée ne se trouve qu’à Daraina. Le rat sauteur géant, la tortue plate, la mangouste et le plus petit lémurien du monde, peuplent le Menabe Central tandis qu’onze espèces différentes de lémuriens habitent la forêt d’Anjozorobe.


Lavanono Lodge

Lavanono Lodge est une bonne adresse à l'extrême Sud Ouest de Madagascar et une destination prisée par les amateurs d’écotourisme et de grands espaces. Gigi, vous invite à découvrir cette région, ses habitants et leurs traditions. Baobabs, lémuriens, tortues, baleines. Les pistes du Sud sont le paradis des amoureux de la faune endémique et selon les saisons, les conditions pour la pratique du kite, du windsurf et du surf sont exceptionnelles.

http://www.lavanono.com


Isalo national park

L’Isalo fait partie de la Commune de Ranohira, dans la région de l’Ihorombe. Il est à 279 Km au Sud de Fianarantsoa et à 80 km d’Ihosy. Le parc, sillonné de rivières et de leurs affluents, s’étend sur 81 540 ha. Ce massif ruiniforme est un plateau de grès continentaux datant du Jurassique. Fortement érodé, seuls des témoins morcelés par les vallées sableuses et les canyons demeurent: un spectacle vraiment exceptionnel.

Birds: Le merle de Benson (Pseudocossyphus bensoni), L’Angogo ou canard à bosse (Sarkidiornis melanotos), l’Ibis huppé de Madagascar ou Ankohoala (Lophotibis cristata) une espèce menacée..
Lemurs: Ring-tailed Lemur and the Verraux Sifaka.


Amber Mountain national park

La Montagne d’Ambre constitue un complexe d’aires protégées qui s’étend sur 23 010 ha, dont 18 200 ha pour le Parc National et 4 810 ha pour la Réserve Spéciale de la Forêt d’Ambre. C’est un massif volcanique recouvert de forêt s’étalant sur 850 à 1 475 m d'altitude. Six lacs et plusieurs fleuves et rivières sillonnent le parc.

La Montagne d’Ambre compte 1020 espèces végétales répertoriées. Les forêts de la montagne sont peuplées de palissandres, du Canarium madagascariensis ou Ramy et du Chrysophyllum, Famelona. Ces grands arbres servent dans la pharmacopée. On y trouve également fougères, orchidées, pandanus et divers palmiers qui font de la Montagne d’Ambre un creuset de diversités biologiques.

Birds: Pitta like Ground Roller, Crested Ibis, the only sight for Amber Mountain Rock Thrush, Cuckoo Roller, Souimanga Sunbird, Madagascar Buzzard, Blue Vanga, White-headed Vanga, Chabert Vanga, Tylas Vanga, Red-fronted Coua, Blue Coua, Pygmy Kingfisher, Spectacle Greenbull, White-throated Rail, Crested Drongo, Blue Pigeon, Lesser and Greater Vasa Parrot, Rainforest Scops Owl.
Reptiles: Blue-nosed Chameleon, Leaf-tailed Geckos, Big Madagascar Day Gecko, Madagascar Tree Boa and different varieties of Malagasy Tree Frogs.
Lemurs: Sanford’s Brown Lemur, Crowned Lemur, Pale Fork-marked Lemur.


La visite du parc, géré par l'Association nationale pour la gestion des aires protégées (ANGAP), s'organise autour de 18 sites constitués de cascades sacrées (Antakarana, etc.) ou de chemins à travers la forêt (Voie des mille arbres, etc.). Il existe par ailleurs une aire de pique-nique avec un gîte à proximité.


Le zébu

Le bœuf à bosse, ou zébu (omby), animal importé d’Afrique au cours du 1er millénaire de notre ère, occupe une place essentielle dans la culture malgache. Sa domestication en fait, des siècles durant, un des piliers de l’économie insulaire et de l’ordre social. Au temps des royautés, l’élevage des zébus assurait la survie du lignage (groupe se réclamant d’un grand ancêtre commun), la taille du troupeau faisait la richesse et la puissance du groupe familial et des marques d’oreilles étaient un signe de reconnaissance pour les membres de ce firazanana. Symbole de prestige, le bœuf est aussi un animal sacré, qui joue un grand rôle dans toutes les cérémonies.


La boisson traditionnelle

La boisson traditionnelle est l’eau. Les Malgaches boivent fréquemment l’eau sous forme de ranonampango. On fait bouillir l’eau dans la marmite où l’on a déjà fait cuire le riz ; les grains plus ou moins brûlés qui sont restés collés au fond donnent alors à l’eau un goût un peu amer et une couleur brun clair. On boit tiède...

On boit beaucoup de bière à Madagascar. Elle est vendue en petite bouteille (PM) de 33 cl et en grande bouteille (GM) de 65 cl. Le terme toaka désigne tous les rhums, industriels ou artisanaux. On mélange généralement du jus de canne de nombreux fruits sauvages (sakoa, nato, seva).

Besabetsa. Cette boisson est très prisée sur la côte nord-est et à Sainte-Marie, et d’une manière générale sur toute l’île. On mélange du jus de canne aromatisé avec une décoction de certaines écorces (belahy, katrafay, havozo) ou avec des fruits sauvages (angivy). Peu fermentée, elle n’excède pas 4 ou 5 degrés ; distillée, c’est un rhum qui décoiffe davantage.